Chaque année au printemps, Céline perpétue un savoir-faire ancestral : la récolte de la sève de bouleau. C’est de sa forêt située en Gironde que provient l’eau de bouleau dont est extraite une partie des actifs sauvages de nos formules.

Pour elle, la cueillette sauvage est une émotion. Complexe, imprévisible, changeante, la forêt ne se laisse pas lire aisément. Il faut un grand savoir-faire et beaucoup de patience pour parvenir à “prélever l’énergie de la forêt” tout en la respectant et en la préservant.

Céline a généreusement accepté de nous raconter son histoire et sa passion pour la cueillette sauvage.


Quel est votre parcours ?

J’ai une forêt depuis 2016, je fais du conseil en environnement depuis 30 ans et j’ai une formation en physiologie végétale. Je m'intéresse beaucoup à l'ethnobotanique et à la botanique. Il y a trois ans, j’ai eu un problème de santé et j’ai décidé de me faire un “bain de forêt” pour profiter de ses vertus apaisantes. La forêt est une voie de guérison, elle est thérapeutique. À travers la cueillette sauvage, on a l’impression de prendre l’énergie de la forêt.


D’où vous vient votre amour de la nature ?

Je suis passionnée par les molécules végétales parce qu’elles ont passé l’épreuve de la sélection et du vivant. Elles sont là depuis des millénaires et gardent encore aujourd’hui une part d’inconnu. Depuis toujours, on essaie d'étudier les molécules végétales, d’exploiter leurs vertus, mais on est encore des forgerons quand il faudrait être des horlogers. C’est ce que j’aime dans la physiologie végétale. C’est une précision extraordinaire, une complexité qu’on perçoit encore très peu et qui demande beaucoup de patience.


Qu’est-ce qui vous plaît dans la cueillette sauvage ?

La cueillette sauvage pour moi c’est une émotion : c’est recevoir la gratitude de la nature.

L’émotion du cueilleur réside tout d’abord dans une incertitude, celle de ne jamais savoir si il y a aura des choses à cueillir. Quand on ouvre un arbre on ne sait pas s'il va donner. Cette année par exemple, on avait l’impression d’avoir un printemps très précoce, mais finalement la récolte de la sève de bouleau a commencé deux semaines plus tard que prévu. La qualité, par contre, est toujours au rendez-vous. Cette année encore, on a une sève très belle, très cristalline.

L’autre émotion du cueilleur c’est de sentir que l’on fait partie de la biodiversité. Tant que l’on ne ressent pas cette connexion avec la forêt, on analyse la nature et on organise la cueillette de manière rationnelle, mais on n’agit pas en connexion avec le milieu. La forêt, c’est une société d’arbres, comme une société humaine. Il faut apprendre à ressentir les relations entre eux.


Quelles sont les propriétés de la sève de bouleau ?

La sève de bouleau est utilisée depuis la nuit des temps, notamment dans toutes les zones septentrionales. C’est l’arbre qui monte en sève au printemps. Il symbolise le réveil de la forêt mais aussi celui des corps et des âmes. La sève de bouleau est à la fois un dépuratif, un détoxifiant et un drainant doux. Elle participe au processus de purification et de régénération de la peau. Enfin, la sève de bouleau a un effet qui n’est pas physiologique, mais que moi je trouve essentiel : il permet de prendre l’énergie du printemps.

Livraison offerte

Dès 40€ en France Métropolitaine